Fort de ses 25 participations à l’organisation du défilé parisien dans le cadre de la mission du groupement de circulation routière (GCR), le 14 Juillet n’a plus aucun secret pour lui. Cette année encore, le lieutenant-colonel Daniel Hollender sera, de nouveau, le « monsieur circu » de l’événement national.
« La circu et le 14 Juillet, je suis tombé dedans tout petit ». En 2012, à 58 ans, il devait prendre sa retraite. Mais, lorsque la 1er brigade logistique le rappelle, cette année, pour pallier un manque d’effectif, celui-ci n’a pas pu refuser. Lui qui a été chef de peloton puis commandant d’unité, jusqu’à devenir chef d’état-major tactique du GCR, a une parfaite connaissance du dispositif que représente cet événement. Le groupement est composé de 500 hommes et est au service des opérationnels qui défilent. L’objectif est d’organiser et de faciliter leurs déplacements dès leur arrivée à Paris.
« Rien ne se passe jamais comme prévu »
Le 14 Juillet déplace l'équivalent d’une brigade interarmes. Dès le 1er juillet, 800 km d’itinéraires doivent être reconnus et du 8 au 12 juillet, les opérationnels travaillent de jours comme de nuit. Plus spécifiquement, lors de la nuit des « petits lutins », du 9 au 10 juillet, tous les escadrons sont déployés dans Paris pour jouer les phases de concentration et de dislocation des troupes. Le jour J, le GRC prend en charge 150 bus transportant les troupes à pied et près de 400 engins motorisés. Il est impératif que tout soit en place pour 9 h. Mais au fond, « rien ne se passe jamais comme prévu ! » tempère le lieutenant-colonel Hollender. A ses yeux, son 14 juillet le plus émouvant fut le moment où le chef de corps du 601e RCR a défilé. La « circu » était alors à l’honneur. C’est pourquoi, cette année encore, pour la 26e fois, il aura plaisir « de vibrer et de sabler le champagne lorsque le défilé sera terminé ».
Sources : CNE C. Brunetaud/TIM
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