Le CEMAT explique son modèle pour s’assurer de l’adhésion au changement

L’armée de Terre est actuellement confrontée à des évolutions d’organisation destinée à adapter sa structure aux nouvelles menaces. Pour assurer au mieux le succès de ces changements, le contact direct entre le CEMAT et ses subordonnés constitue une condition de réussite. Ainsi, réunir en milieu d'année les commandeurs et présidents de catégories n’est pas habituel mais, pour une armée de Terre qui entre dans la mise en oeuvre concrète de sa grande refonte, il était essentiel d’organiser un moment d’échange.

Qu’en est-il de la remontée des effectifs ? Qu'est ce que le modèle Au Contact va impliquer au quotidien au niveau régimentaire ? Comment s’intégrer dans la création de la ligne divisionnaire et des quatre grands piliers spécialisés ? Bien conscient que les généraux, CDC et présidents de catégories sont en première ligne du changement d’organisation que produit Au Contact, le CEMAT s’est donc assuré que ces derniers contribuent au succès du projet.

Retour sur une journée dédiée aux CDC puis le lendemain aux PSO afin de préciser les conditions de la mise en oeuvre du nouveau modèle de l’armée de Terre Au Contact.

L’appui des PSO, nécessaire à la mise en place du nouveau modèle de l’armée de Terre

Les présidents de catégorie ont, d’un côté, vocation à informer, aider ou conseiller leurs pairs, de l’autre à faciliter leurs rapports avec la hiérarchie. Un rôle ô combien important dont le CEMAT a pleinement conscience.

Ne pas compter ses horaires, être à l’écoute… Etre président de catégorie demande un investissement qui s’exerce dans tous les domaines : orientation professionnelle, déroulé de carrière, problèmes sociaux, organisation de la vie courante,… Véritable rouage essentiel à l’institution, le représentant de catégorie s’engage pour les autres.Afin de disposer en temps réel d’une vision au plus proche de la réalité, le CEMAT est justement entouré d’un conseiller spécial sous-officier, le major Pascal. Avant de partir pour cette rencontre à Strasbourg, ce dernier nous a expliqué toute l’importance des PSO, qui plus est dans un contexte qui a et qui va fortement évoluer.

Rencontre avec le major Pascal, conseiller sous-officier auprès du CEMAT "Depuis 2010, je suis le capteur du CEMAT et le relais d’information de ma catégorie".

En m’engageant, je me voyais finir adjudant-chef en régiment. L’ascenseur social de l’institution existe bel et bien et il faut franchir les étapes en prenant le temps de bien y réfléchir. Nos spécialités et qualifications rendent notre carrière atypique et il ne faut pas hésiter à se faire conseiller. L’important est de maîtriser son avenir et d’assumer ses choix de vie. J’ai eu une carrière à deux volets. Le premier en corps de troupe en tant que transmetteur où les "anciens" sous-officiers m’ont accueilli, formé et enseigné le savoir-être militaire. Et le second, où j’ai été président de catégorie, puis actuellement conseiller sous-officier auprès du CEMAT. Le parcours du sous-officier est riche en choix et en opportunités. J’encourage les soldats à rejoindre nos rangs.