Des soldats engagés dans l’opération Sentinelle déployés dans le Grand-Est

La ville de Metz est un axe de passage pour les touristes venant d’Europe centrale. Dans la ville historique ou aux abords de Metz Plage, les vacanciers et touristes croisent en toute quiétude les soldats engagés dans l’opération Sentinelle. « Ça rassure et on passe des vacances en toute sérénité » explique Claudine, 41 ans.

Que ce soit pendant la célébration de la victoire de l’équipe de France en coupe du monde de football ou les journées à Metz Plage, la protection des populations reste au cœur des priorités des soldats engagés dans cette opération. Le soldat de 1ère classe Alexis, engagé depuis plus de deux ans au 16e bataillon de chasseurs à Bitche, a déjà effectué 4 missions en opération Sentinelle. En patrouille avec son groupe le jour de la victoire des bleus, il souligne la complicité distante et respectueuse entre supporteurs français et soldats. Animé de la même joie, son groupe assurait la mission de protection avec autant de ferveur : « la mission est notre priorité », explique-t-il.

Constamment en contact avec la population dans une période où les Français sont en vacances, la mission de protection du territoire national demeure globale et efficace. À Metz Plage, les Messins continuent leurs activités sous la bienveillance des soldats. « On est bien accueilli par la population ; ils n’osent pas trop venir nous parler, mais nous saluent le plus souvent. Quand ils viennent nous parler, c’est pour nous remercier. Pourtant c’est notre travail, c’est notre mission, on est là pour les protéger », explique le soldat de première classe Alexis.

 Lancée à la suite des attentats de janvier 2015, l’opération Sentinelle est une opération militaire de lutte contre le terrorisme visant à renforcer la protection des Français, avec des moyens militaires (humains et matériels) mettant en œuvre des savoir-faire militaires, aux côtés et en complément des forces de sécurité intérieures. 7 000 militaires sont engagés dans l’opération avec une capacité de monter le dispositif à 10 000 militaires, sur ordre du Président de la République, sur faible préavis en cas de surprise stratégique ou pour faire face à un évènement d’ampleur exceptionnelle. Disposant d’un mode d’action dynamique, les militaires s’adaptent et se coordonnent pour se déployer là où la menace est présente, dans le cadre d’un dialogue civilo-militaire accru à tous les niveaux qui permet d’ajuster le dispositif aux besoins de protection du moment.