Face au drame humain qui a frappé Paris, la mobilisation de l’armée est maximum tant sur le plan sécuritaire que sanitaire. Le service de santé des armées (SSA) a renforcé le plan Blanc pour répondre à la prise en charge de l’afflux important des victimes. Le plan Blanc organise la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles.
Des gestes de médecine de guerre
Les hôpitaux militaires (HIA) de la plateforme hospitalière d’île de France, Begin à St Mandé et Percy à Clamart ont soigné de nombreux blessés des attentats de Paris, dont certains dans un état très grave. Au total, 52 blessés ont été pris en charge par les HIA.
Les équipes ont œuvré sans discontinuer. Elles disposent de compétences spécifiques acquises en opérations. A Paris, elles ont effectué sur les victimes des attentats, les mêmes gestes et prodigué les mêmes soins que sur les blessés de guerre. Forte plus-value au bénéfice des partenaires civils.
Le ministère de la Santé a également sollicité le SSA pour la prise en charge psychologique à l’école militaire des familles et des victimes des attentats. Une équipe de spécialistes psychiatres et psychologues a renforcé la cellule d’urgence médico-psychologique de l’assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP).
La gestion de crises sanitaires est une expertise du SSA. Les HIA parisiens ont participé à l’accueil de vicitmes des attentats de janvier 2015. La contribution du SSA à la résilience nationale est inscrite dans le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale 2013.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense