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FAPF : un marin brûlé secouru en haute mer

Mise à jour  : 23/02/2011

Le 05 février, le patrouilleur des Forces armées en Polynésie française (FAPF), La Railleuse, en mission de surveillance dans la zone économique exclusive de Polynésie française (ZEE-PF) croise la route d’un palangrier taïwanais, le Charng Shing Yuan 6. Il rentre d’une campagne de pêche de plusieurs mois et fait route vers les Samoa américaines pour y décharger sa cargaison. 

Le commandant de La Railleuse envoie une équipe de visite à bord du palangrier pour s’assurer qu’aucune prise n’a été effectuée en ZEE PF et qu’aucune espèce protégée (tortue, requin etc.) ne se trouve dans ses cales. L’examen des documents officiels confirme que les 20 membres d’équipage sont en règle. Pourtant, l’équipe d’investigation découvre rapidement quatre marins supplémentaires cachés dans une cabine, puis plusieurs autres : finalement, 21 clandestins sont trouvés à bord.

Les marins sont interrogés : les naufragés viennent d’un navire de pêche des Vanuatu, le Long Bow 36, qui a pris feu et coulé trois semaines plus tôt. Recueillis par le capitaine du Charng Shing Yuan 6, plusieurs d’entre eux présentent des brûlures superficielles. Plus problématique : l’état de santé d’un marin brûlé au troisième degré sur près de 25% du corps est très préoccupant et nécessite une prise en charge immédiate.

Sur La Railleuse, l’infirmière du bord rassemble son matériel d’urgence et rallie le palangrier. Les secours s’organisent et l’évacuation se prépare : le navire de pêche est détourné vers Bora Bora tandis qu’un hélicoptère Super Puma des FAPF rallie les navires, à plus de 170 miles nautiques des côtes. A son bord, une équipe médicale du service de santé des armées.

Arrivé à hauteur du palangrier, l’équipage du Super Puma inspecte le navire pour préparer l’hélitreuillage du blessé. Les ponts avant et arrière ne sont pas utilisables. Seule solution : le pont bâbord, d’une largeur très réduite. A ce moment, les conditions de mer sont difficiles : le médecin et le sauveteur plongeur sont descendus avec précautions, suivis d’un deuxième plongeur et de la civière. Après avoir été conditionné, le blessé est treuillé dans l’hélicoptère puis évacué vers Tahiti, où il est pris en charge par le SAMU.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense