Accueil | Opérations | Territoire National | Forces de souveraineté | Forces armées en Polynésie française | Brèves | FAPF : Un 15 août actif en Polynésie française Opérations ... Brèves | FAPF : Un 15 août actif en Polynésie française

FAPF : Un 15 août actif en Polynésie française

Mise à jour  : 24/08/2017

Les forces armées en Polynésie française ont été sollicités le 15 août dernier dans le cadre de missions de secours au population. Retour sur les interventions des démineurs du groupe Nedex (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs) et de la flottille 25f.

Pas de chassé-croisé sur les routes de Tahiti en cette journée du 15 août, mais de l’activité opérationnelle pour les Forces armées en Polynésie française, qui ont réalisé une intervention Nedex (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs), ainsi qu’une évacuation sanitaire.

 C’est sur une demande de concours du haut-commissariat de la République en Polynésie française l’équipe d’astreinte Nedex, accompagnée d’un soutien médical, est partie en début d’après-midi vers Pueu, sur la presqu’île de Taravao. « L’équipe a été accueillie par les gendarmes, raconte l’adjudant-chef Benjamin Sery, chef de groupe Nedex. Une dame les a alertés pour une grenade trouvée dans un arbre ! » Les spécialistes sont alors intervenus en installant un périmètre de sécurité, puis ont traité l’explosif sur place.

 En fin de journée, c’est une demande d’évacuation sanitaire qui arrive à la flottille 25F. Un accident de plongée dans les Tuamotu, à Fakarava. Une urgence pour cette intervention, nécessitant l’emploi d’un Gardian et de son équipage, accompagnés d’un médecin et d’un infirmier du SAMU, qui ont décollé moins de 2 heures après l’alerte. Cette mission s’est avérée complexe car se déroulant de nuit et nécessitant un poser sur la piste de 1400m de Fakarava avec un fort vent de travers. Après le chargement moteur tournant, le retour s’est effectué en niveau de vol limité pour conserver une pressurisation nulle. Arrivés à l’aéroport de Faa’a, l’accidenté a immédiatement été pris en charge par le SAMU.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense