Lundi 21 juin, la troisième réunion plénière de la Commission maritime mixte (CMM) État / Polynésie française, s’est tenue sous la coprésidence du Haut-Commissaire de la République et du vice-président de la Polynésie française.
Le contre-amiral Jean-Mathieu Rey était notamment présent à cette commission en qualité de Commandant de la zone maritime Polynésie française (CZM PF). Organisée par le bureau Action de l’État en mer (AEM) du CZM, cette commission vise, à travers ses quatre groupes de travail permanents, à coordonner l’action de l’État et du Pays en matière maritime. Les projets portés par cette commission concernent des sujets aussi variés que la création de voie de passage pour contourner l’archipel des Tuamotu, la révision du plan de contrôle des pêches de Polynésie, l’évolution de la réglementation en matière de circulation maritime dans les eaux intérieures, ou encore les travaux bathymétriques sur le site des futures épreuves de surf pour les Jeux olympiques de 2024.
L’objectif de cette commission est d’associer l’ensemble des services de l’État et du pays chargés de veiller à la sécurité des usagers, à la surveillance des pêches maritimes, à la protection de l’environnement en vue d’administrer en commun ces immenses espaces maritimes, dans le cadre de la loi d’autonomie de Polynésie française.
Le Haut-commissaire et le vice-président de Polynésie française ont rappelé l’importance de la tenue régulière de cette commission qui marque ainsi une volonté de formaliser et de dynamiser les échanges interservices dans le domaine maritime.
Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.
Sources : État-major des armées
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