FAPF : Exercice SAMAR pour l’ET82 « Maine »

L’exercice simulait l’amerrissage forcé d’un avion de tourisme après son décollage de l’aéroport de Tahiti Faa’a. Les aviateurs étaient chargés de retrouver les passagers. En lien avec le JRCC et sur ordre du centre opérationnel de Tahiti (COT), le CASA a décollé avec un équipage composé des deux pilotes, deux mécaniciens navigants et quatre observateurs. Pour ce genre d’opération, plus le nombre de personnes à bord consacré à la recherche est important, plus les chances de retrouver les naufragés grandissent.

Après 15 minutes de transit, l’avion est arrivé sur zone. Les conditions de recherche ne sont pas des plus simples, la forte houle compliquant le travail de l’équipage. L’avion évolue à 300 pieds du niveau de la mer (un peu moins de 100 mètres), ce qui accentue encore la charge de travail notamment pour le pilote aux commandes.

Après 30 minutes de recherche, le pilote aperçoit une tâche orange à environ 1 nautique de l’avion. Il s’agit bien du naufragé. L’équipage rend compte alors au JRCC qui va pouvoir guider les secours maritimes plus précisément vers le naufragé.

La deuxième phase a alors débuté. : le largage de la chaîne de sauvetage, qui se compose d’une embarcation pneumatique pour le naufragé et des éléments de survie. Il est important lors de cette seconde phase de toujours garder le visuel avec le naufragé, tout en préparant le largage s’effectuant en suivant une procédure définie. En 10 minutes l’opération est prête et la chaîne arrive à l’eau à moins de 20 mètres du naufragé qui a pu se réfugier dans le canot en attendant l’arrivée des secours maritimes.

L’ET 82 « Maine » a la capacité de réaliser des missions de sauvetage et de surveillance maritime. Les équipages du « Maine » s’entrainent régulièrement pour ce type de mission qui demande de la réactivité, de la concentration et de l’endurance, les recherches pouvant durer plusieurs heures.

Les 950 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPf) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante Marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique ». Il permet à la France d’assumer sa place de nation riveraine du Pacifique, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.