FAPF : exercice de sauvetage en mer

Arrivé sur la zone, entre Tahiti et Moorea, le Maroa met à l’eau une bouée représentant un naufragé dont le navire est en train de sombrer. Une dizaine de minutes plus tard, le Gardian fait un premier survol pour quadriller la zone de recherche et repérer le naufragé.

Une fois l’objectif localisé, l’équipage du Gardian largue un marqueur vert fluorescent, de la fluorescéine, destiné à visualiser, calculer les courants marins et la dérive des objets dans l'océan. Quelques instants plus tard, nouveau survol de la zone et largage d’un fumigène qui va permettre de voir la force et la direction des vents. Avec ces deux indicateurs, l’équipage calcule rapidement et précisément à quel endroit seront parachutés les éléments permettant la récupération du naufragé.

Au cours du troisième passage, le Gardian largue un radeau de survie qui se gonfle automatiquement au contact de l’eau. Objectif atteint : l’embarcation de survie arrive à une vingtaine de mètres seulement du naufragé. Le RPC s’approche alors du radeau qu’il gaffe pour le remonter sur la plage arrière. Dans la réalité d’un sauvetage en mer, le naufragé serait dès lors pris en charge par les marins du bord et rapatrié à terre pour des soins éventuels.