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FAPF : exercice d’interception de trafic de stupéfiants

Mise à jour  : 07/09/2021

Le 27 août 2021, les Forces armées de Polynésie française (FAPF) ont mené un exercice d’interception de trafic de stupéfiants par la Frégate de surveillance (FS) Prairial, basée à Tahiti.

Organisé par le commandant de la zone maritime, sous l’autorité du Haut-commissaire, représentant de l’État en mer, cet exercice a mis en œuvre l’ensemble de la chaîne interministérielle de lutte contre les trafics de stupéfiants en mer : le haut-commissariat, les FAPF, les douanes, la gendarmerie nationale et le procureur de la République.

Le 26 août, l’équipage a, dans un premier temps, déroulé la procédure requise pour obtenir l’autorisation d’intervenir à bord du voilier suspect. Cette autorisation nécessite l’accord du pays dont le voilier bat pavillon. Dans un second temps, l’interception a pu être mise en œuvre. Dans le cadre de cet exercice, un bateau avait été affrété pour jouer le rôle du suspect. Grâce aux informations qui lui ont été transmises, l’équipage de la frégate a  pu orienter sa patrouille pour relocaliser le suspect, soupçonné d’être impliqué dans un trafic illicite de stupéfiants.

Le 27 août, au lever du jour, le Prairial a procédé à l’interception. Deux experts « fouille » du service des douanes ont été hélitreuillés sur le voilier. L’interception a été suivie d’une enquête de pavillon, puis par la constatation de l’infraction. Sous le contrôle du procureur de la République, une saisie a alors été réalisée avec la pose de scellés. Le navire a finalement été dérouté. Les suspects et le voilier ont ainsi été ramenés à Papeete.

Juste avant son arrivée à quai, le Prairial a embarqué à la mer, une équipe de gendarmes de la section de recherche de la gendarmerie nationale afin de procéder, sur décision du procureur, à la remise des personnes suspectes et des 75kg de « cocaïne » cachés dans le voilier à l’autorité judiciaire.

L’entraînement des équipes de visite à ce type d’intervention est essentiel pour appuyer l’Action de l’État en mer (AEM) dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. 

    

    

  

      

    

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA