Dans la nuit du 26 au 27 août 2018, le Borda, bâtiment de la Marine nationale dédié aux travaux hydrographiques, a intercepté un navire vénézuélien en action de pêche illégale au large de la Guyane, dans la zone économique exclusive française.
Le 26 août à 21h, le Borda, déployé depuis Brest pour une campagne de mise à jour des cartes marines, a détecté un navire à 180 milles nautiques des côtes guyanaises. Sur ordre des forces armées en Guyane, le Borda s’est rapproché et a identifié le bateau vénézuélien en action de pêche avec ses palangres à l’eau.
Sitôt informé, le préfet de Guyane, délégué du gouvernement pour l'action de l'Etat en mer a ordonné le déroutement du navire vénézuélien. Ainsi, le lendemain matin, le patrouilleur La Résolue, basé en Guyane, a pris en charge le déroutement du navire vénézuélien jusqu’au port du Larivot, afin que le Borda puisse reprendre sa mission initiale. Le navire en action de pêche illégale a rejoint le port du Larivot le 28 août à 07h00.
Le bilan de cette saisie de pêche illégale s’élève à environ 70 pièces comprenant du thon blanc, du thon rouge et de l’espadon. La bonne coordination des différents services de l’État, notamment les forces armées en Guyane et les autorités judiciaires locales, a permis le succès de l’opération.
Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense