Depuis le 16 février 2015, les Forces Armées en Guyane ont lancé la mission de lutte contre l’orpaillage illégal AMBAKI, aux côtés des gendarmes, sur le territoire guyanais.
Cette mission ciblée sur la région ouest de la Guyane, dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, vise à agir sur l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux. Elle a déjà donné lieu à d’importantes opérations de contrôle de zone et des sanctions ont été dressées à l’encontre des orpailleurs illégaux : libre circulation suspendue, exploitation des sites majeurs dans cette zone interdite pour une durée de quatre semaines.
Ces actions, regroupant près de 400 hommes et femmes, se sont traduites par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées a contribué à exercer une pression continue sur leurs structures logistiques. Au cours de ces différentes interventions, les FAG et les gendarmes ont ainsi procédé à la destruction de plusieurs puits et à la saisie de nombreux matériels, jugulant ainsi la capacité des orpailleurs à poursuivre leur activité illicite.
Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie, ont déjà permis de réduire de 30% le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois.
A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense