FAA : période d’instruction opérationnelle au profit de cadets dominiquais

Du 29 août au 02 septembre 2016, la 1^ère compagnie de combat du 33^e régiment d’infanterie de marine (33^e RIMa) a accueilli et formé un détachement de 24 cadets et cinq cadres dominiquais pour une semaine dense d’instruction opérationnelle.

La semaine était composée d’instruction militaire fondamentale sur les actes réflexes (s’orienter, observer et progresser) et les actes élémentaires du combattant (se déplacer, se poster et utiliser son arme), mais également d’instruction sur les missions communes de l’armée de Terre[1].

Pour s’instruire aux actes reflexes, le 33^e RIMa a organisé aux profits des cadets dominiquais et de leurs cadres une course d’orientation chronométrée au sein du Fort Desaix. Les Dominiquais ont également appris à mettre en place et tenir un point de contrôle avec fouille du véhicule, palpation de sécurité et maîtrise de l’individu en cas de réaction agressive. Au-delà de l’entraînement aux techniques de combat, le 33^e RIMa a également délivrée une instruction au secourisme du combat de niveau 1, une initiation aux techniques interventions opérationnelles rapprochées et conduit des entraînements pour la préparation physique des recrues.

Dans le cadre de leurs missions, les forces armées aux Antilles entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes dans la zone Caraïbes. Située à une trentaine de kilomètres au Nord de la Martinique et soixante-dix kilomètres au Sud de la Guadeloupe, l’île de la Dominique fait partie intégrante de ces nations avec lesquelles les forces armées conduisent des actions de coopération régulière.

Les forces armées françaises aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Les FAA conduisent trois missions principales : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; et, enfin, la participation, éventuellement avec les forces armées françaises en Guyane (FAG), à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.

Les MICAT comprennent cinq missions (surveiller, soutenir, boucler une zone, tenir, interdire) et intègrent quatre procédés génériques complémentaires (escorter, patrouiller, réaliser un point de contrôle, armer un centre d’évacuation).