BAP : dans la peau d’un soldat du feu

A Šiauliai, son domaine d’action est plus spécifique : « à partir du moment où des avions de chasse sont déployés à l’étranger, les pompiers de l’air sont présents avec au moins un véhicule de sauvetage aéronautique (VSA). Notre mission principale est le sauvetage du pilote. En cas de crash, nous devons pouvoir le libérer rapidement du cockpit, le sécuriser et l’évacuer vers l’hôpital le plus proche ».

Le VSA dispose de toute une panoplie d’outils adaptés à la désincarcération, alimentés par deux groupes pneumatiques et électriques. Ce dernier n’emporte pas d’eau, la compétence « incendie » étant laissée aux pompiers de la plateforme lituanienne.

« La coopération avec nos homologues lituaniens est excellente. Nous avons également un rôle de conseiller technique auprès d’eux, pour toute intervention sur l’un de nos appareils. Le partage d’expérience prime ».

Outre le sauvetage aéronautique, les pompiers du détachement assument les missions de désincarcération véhicule, ainsi que l’administration des premiers secours pour l’ensemble du détachement, en coordination avec le service médical.

Comme en métropole, la même règle s’applique: être toujours en mesure d’intervenir. De plus, l’OPEX développe « le lieu d’entraide mutuelle où la taille du détachement favorise la cohésion. La perception de l’utilité de mon engagement n’en est que plus grande ».

La France contribue pour la sixième fois à la mission de police du ciel de l’OTAN au profit des pays Baltes, à l’instar des autres engagements réalisés envers ses alliés d’Europe centrale et de l’est avec des moyens terrestres, maritimes et aériens.

L’opération Baltic Air Policing 2016 s’ajoute aux autres missions en métropole et en opérations extérieures, avec un total de vingt chasseurs déployés à l’extérieur de la métropole en sus des postures d’alerte permanentes en France.