Du 7 au 10 décembre 2013, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit en Mer Rouge un entraînement bilatéral avec les forces armées saoudiennes.
Cet exercice bilatéral, dont la dernière édition s’est tenue en 2011 alors que le groupe aéronaval achevait sa mission Agapanthe, a donné l’occasion au porte-avions, à son escorte et aux avions du groupe aérien embarqué, de réaliser plusieurs manœuvres opérationnelles et logistiques avec les unités de l’armée de l’air et de la marine saoudienne.
Au large de Djeddah, durant quatre jours, les navires du groupe aéronaval ont pu notamment participer à des exercices de défense aérienne (ADEX), effectuer des entraînements au tir et au ravitaillement à la mer avec leurs sisterships saoudiens, la frégate anti aérienne Al Dammam, la frégate anti sous-marine Al Madinaet le pétrolier ravitailleur Boraida. Plusieurs opérations aériennes combinées (COMAO)ont également été organisées entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisésfrançais, Typhoon et F15 saoudiens, démontrant ainsi la capacité des deux pays à évoluer ensemble au sein d’une même force.
Le dernier jour de l’exercice, le chef d’état-major des armées du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli sur le porte-avions Charles de Gaulle par le contre-amiral Chaperon, commandant la TF 473, afin de faire un bilan de cette coopération. Il a été rejoint, pour cette occasion, par le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN). Au cours de cette rencontre, le général d’armée Hussain Al Qubayel a exprimé sa satisfaction pour les résultats atteints et a félicité chaleureusement tous les acteurs. Le groupe aéronaval a ensuite repris sa route vers le Sud afin de poursuivre sa mission de sécurisation maritime.
Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie saoudite n’ont cessé de se développer. Aujourd’hui, cette coopération vise à développer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à opérer conjointement. Dans le domaine maritime, elle se traduit par des échanges d’officiers et le partage d’expérience tactique grâce à l’organisation d’exercices bilatéraux, comme ce fut le cas pour « White Shark ».
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense