Le 16 avril 2013, la frégate de surveillance (FS) Nivôse, engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a été ravitaillée à la mer par le pétrolier-ravitailleur américain l’ USNS Laramie.
Dans le cadre d’accords militaires entre les pays de l’OTAN, et sans être engagés dans la même opération, les bâtiments français ont la possibilité de se ravitailler en mer auprès des bâtiments de l’Alliance. Ces dispositions permettent au Nivôse de maintenir sa présence en mer plus longtemps et de pouvoir rejoindre à tout moment une nouvelle zone de patrouille sur ordre du bâtiment amiral de l’opération Atalante, la frégate lance-missiles portugaise NRP Alvares Cabral.
Après s’être positionnée sur l’arrière du ravitailleur, la frégate française s’est glissée le long des 206 mètres de coque du ravitailleur. Selon les procédures habituelles, les deux bâtiments adoptent une route parallèle à moins de 40 mètres l’un de l’autre puis procèdent au ravitaillement en combustible de navigation et en carburant pour aéronef.
La grande fluidité de cette opération est due à la maîtrise des procédures de l’OTAN par les deux équipages. Communiquant par messages tactiques et pavillons, les timoniers échangent les ordres. En quelques minutes, les tirs de lance-amarre des manœuvriers permettent d’établir la ligne de distance et les manches de distribution de carburant. Cette manœuvre a démontré une nouvelle fois l’interopérabilité des bâtiments de l’OTAN.
La frégate de surveillance Nivôse participe depuis le 10 avril 2013 à l’opération Atalante aux côtés du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues et du patrouilleur Adroit.
L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.
Sources : EMA
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