Le 14 mai 2013, la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte a quitté le port de Djibouti pour rejoindre l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. A cette occasion, elle a mené une succession d’exercices en mer avec toutes les composantes des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).
Dès l’appareillage de la frégate, des exercices ont été menés avec les fusiliers marins du groupe d’intervention et de renfort (GIR) qui assurent la protection des bâtiments à quai et lorsqu’ils quittent le port.
Peu de temps après avoir atteint la pleine mer, l’alerte aérienne a été déclenchée à bord du Guépratte, 4 chasseurs ayant été détectés en approche à grande vitesse du bâtiment. Quatre Mirage 2000D de l’escadron de chasse 3/11 Corse, stationnés sur la base aérienne 188 (BA188) ont effectué plusieurs passages pour entrer dans la zone de défense aérienne du bâtiment. A l’issue de cet exercice de défense aérienne (air defense exercise - ADEX), un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) s’est entraîné à effectuer des manœuvres de Touch and go (TAG) en multipliant les appontages-décollages sur la plateforme du Guépratte. Cet exercice permet aux pilotes de s’entraîner à effectuer cette délicate manœuvre sur un bâtiment en mouvement.
Ces entraînements organisés avec les FFDj et les bâtiments de la Marine nationale en escale contribuent à renforcer l’interopérabilité entre les trois armées et à améliorer les compétences à travers le partage des expériences et l’apprentissage des savoir-faire.
Actuellement, la frégate Guépratte est déployée avec la frégate de surveillance (FS) Nivôse et un avion de surveillance maritime Falcon 50 au sein de l’opération Atalante. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) ou de surveillance maritime Falcon 50 ou par un avion E3F.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense