20/04/10 - Haïti : les militaires français participent à la reconstruction du pays

Depuis le lundi 22 mars 2010, plus de 200 militaires français sont présents en Haïti pour participer à la reconstruction du pays dévasté par le tremblement de terre du mois de janvier. Deux sections des 2ème et 5ème Régiments de génie, avec 80 engins lourds (pelleteuses, tractopelles, engins de déblaiement…), et une équipe du service infrastructure de la défense (SID), experte en construction, sont arrivées de métropole. Les Forces armées aux Antilles ont également détaché des militaires issus du 41e Bataillon d'infanterie de Marine (BIMa) de Guadeloupe et une quarantaine de jeunes du Régiment de service militaire adapté (RSMA) de Martinique.

Quotidiennement, les militaires français poursuivent leurs missions : travaux de réhabilitation de bâtiments, de démolition de ruines instables, déblaiement de rues, etc. En étroite coordination avec les pouvoirs publics haïtiens, les militaires français déterminent les chantiers sur lesquels ils vont intervenir. La priorité a été donnée aux établissements d'utilité publique : au centre de la capitale, les jeunes du RSMA Martinique participent à la remise en état de bâtiments accueillant les structures importantes dans la vie quotidienne des Haïtiens. Non loin de là, une autre équipe déblaie les rues des gravats qui rendent la circulation difficile.

Le 14 avril, Madame Elisabeth Préval, épouse du président de la République haïtienne, accompagnée de l'ambassadeur de France en Haïti, est venue visiter une école déblayée par le Génie ainsi qu'un des chantiers sur lesquels travaillent les marsouins martiniquais. Très attentive aux travaux menés par les équipes françaises, elle les a encouragés chaleureusement : « l'aide apportée par les jeunes militaires des Antilles est précieuse ». Elle a également rappelé l'intérêt du Président haïtien pour la remise en état des structures d'éducation.

Les militaires français ont déjà déblayé une douzaine d'écoles et de centres de formation, chantiers sur lesquels ils ont désormais passé le relais aux ONG. Six autres chantiers de déblaiement d'écoles sont en cours et près d'une vingtaine d'autres sont programmés.