Depuis le printemps, le COP 46 (combat outpost – poste de combat avancé), appelé aussi COP Hutnik du nom d’un légionnaire mort au combat, est implanté dans le sud de la vallée de Tagab, en Kapisa. Des éléments appartenant au GTIA Surobi y stationnent en permanence pour contrôler l’axe stratégique reliant le district de Surobi à Bagram et assurer la liaison avec les kandaks afghans installés dans leurs propres COP.
Sur ce site, la vie est rythmée par les missions. Lorsqu’un détachement n’est pas en opération, il est chargé de la protection du camp et reste en mesure de renforcer en urgence l’unité engagée sur le terrain : ils constituent alors une force de réaction rapide ou QRF (quick response force).
Un peu plus loin sur le COP, une équipe de maintenance assure l’entretien du matériel, dont l’état doit toujours être optimal pour garantir le succès des opérations. D’autres militaires, de retour d’opération, font du sport, lisent ou regardent un film.
La vie sur le COP est rustique : nuit sous la tente, douche au grand air, repas souvent constitué de rations de combat. Un ravitaillement en vivres frais (légumes, fruits, laitages, viande) arrive jusqu’au COP une fois par semaine.
Une dizaine de COP occupés par les militaires français sont installés en Kapisa. Le dernier a été construit durant l’opération Promising Star début octobre 2010, aux abords du village de Sherkhel, près de Tagab, sur l’axe reliant la Kapisa et la Surobi.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense