Opérations
Samedi 18 septembre 2010, les électeurs afghans étaient appelés aux urnes pour élire les 249 députés hommes et femmes, parmi 2500 candidats, qui siégeront au parlement pour une durée de 5 ans. Ce jour là, 5 400 bureaux de vote étaient ouverts dans l’ensemble du pays. Les instances gouvernementales afghanes ont planifié, organisé et conduit ces élections.
Pour garantir le bon déroulement de celles-ci, un important dispositif de sécurité était mis en place par les forces nationales de sécurité afghanes (ANSF). La police nationale afghane (ANP) et les services de renseignement afghans (NDS) assuraient le filtrage des électeurs au plus près des bureaux de vote, alors que, dans un cercle plus large, l’ANP et l’armée nationale afghane (ANA) se tenaient prêtes à intervenir, tout en assurant également un travail de sécurisation des axes routiers. Enfin, d’autres éléments de l’ANA et la Task Force La Fayette étaient placée en QRF (Quick Reaction Force) afin d’appuyer les forces de sécurité afghanes en cas d’incidents majeurs.
Ce dispositif avait pour objectif d’assurer la libre circulation des électeurs et la sécurité des bureaux de vote tout en conservant une grande capacité de réaction pour répondre aux menaces éventuelles.
En Kapisa, l’action de ces unités était dirigée depuis le centre de coordination provincial des opérations – l’OCCP, à Mahmud-e Raqi – commandé par le colonel afghan Mehrdel (de l’ANA), mentoré par un officier français de la Task Force La Fayette.
Dans la zone de responsabilité française, malgré les tentatives des insurgés pour perturber le scrutin, tous les bureaux de vote de la province de Kapisa étaient ouverts.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense / ECPAD
