En l’espace de deux jours, 11 missions aériennes ont déjà été réalisées par les aéronefs français engagés dans les opérations militaires au-dessus de la Libye.
Depuis le 19 mars, les moyens de l’armée de l’Air et de la Marine nationale sont déployés au-dessus et au large de la Libye, en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Les frappes conduites ont notamment permis la destruction de quatre véhicules blindés des forces du colonel Kadhafi.
Dans la suite des opérations lancées le 19 mars, une quinzaine d’aéronefs de l’armée de l’air, dont 6 Rafale, 4 Mirage 2000 D, des avions ravitailleurs C 135 et un E3F Awacs, ont réalisé aujourd’hui plus de 120 heures de vol consacrées à de nouvelles missions de reconnaissance, de défense aérienne, de contrôle aérien et de détection, ainsi que de ravitaillement dans la zone de Benghazi.
Le porte-avions Charles de Gaulle a quant à lui appareillé de Toulon afin d’opérer très prochainement avec les autres bâtiments du groupe aéronaval (pétrolier ravitailleur Meuse et frégates Dupleix et Aconit) au large de la Libye. Les frégates Forbin et Jean Bart, déjà sur la zone d’opérations, apportent déjà leurs puissants moyens de détection aérienne à la coalition internationale.
Samedi 19 mars, une vingtaine d’aéronefs avait déjà réalisé plus de 135 heures de vol, dont près de 90 pour les avions de combat.
Alors que les aéronefs de la marine nationale opéreront depuis le porte-avions, les aéronefs de l’armée de l’air opèrent actuellement depuis les bases aériennes françaises d’Avord, Nancy, St Dizier, Dijon, et Istres ; d’Evreux et Orléans pour les avions engagés dans les manœuvres logistiques.
La montée en puissance de la base aérienne de Solenzara, en Corse, constitue une étape supplémentaire de la montée en puissance globale du dispositif français dans cette intervention militaire internationale. Elle accueille déjà aujourd’hui des avions de combat de retour de mission en Libye.
Sources : EMA
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