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Libye : appareillage du porte-avions Charles de Gaulle

Mise à jour  : 21/03/2011

Dimanche 20 mars 2011, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté l’arsenal de Toulon pour se diriger vers la Libye.

Le groupe aéronaval (GAN), constitué du porte-avions Charles de Gaulle, du pétrolier ravitailleur Meuse et des frégates Aconit et Dupleix, est engagé dans le cadre de l’intervention militaire internationale mise en place en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Depuis le 19 mars, une vingtaine d’avions de l’armée de l’air a été engagée dans le ciel libyen pour y faire respecter une zone d’exclusion aérienne dans la région de Benghazi et conduire des frappes sur des cibles militaires des forces du colonel Kadhafi. Aux côtés de ces moyens aériens, la Marine nationale engage déjà deux frégates anti-aérienne et de défense aérienne, le Jean Bart et le Forbin, actuellement positionnées au large de la Libye qui conduisent des missions de surveillance maritime et de détection aérienne.

Le GAN engage avec lui 26 aéronefs : 10 hélicoptères embarqués sur les frégates et le porte-avions dont deux Caracal et un Puma de l’armée de l’Air ; le groupe aérien embarqué (GAé) sur le porte-avions qui compte huit Rafale Marine de la 12 F, 6 Super-Etendard modernisés de la 17 F et 2 E-2C Hawkeye de la flottille 4F.

Après le vote de la résolution de l’ONU, le 17 mars au soir, la rapide montée en puissance du GAN pour déployer plus de 2 600 marins, 4 bâtiments dont le porte-avions et une vingtaine d’aéronefs, permettra d’engager ces moyens dans les jours qui viennent. Le GAN permettra de mettre en place sur zone des moyens aériens et maritimes pour conduire des missions de reconnaissance, de contrôle aérien et de détection. Ils seront complémentaires des avions de l’armée de l’Air qui opèrent depuis la France.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants