Le 17 août 2011, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le bâtiment le plus récent de la Marine nationale admis au service actif, vient d’achever son premier engagement opérationnel après plus de deux mois au sein de la Task Force 473 au large de la Libye.
La frégate Chevalier Paul avait été déployée, à peine trois jours après son admission au service actif le 10 juin dernier, auprès du porte-avion Charles De Gaulle, du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la vingtaine d’hélicoptères de son groupe aéromobile, ainsi que d’une autre frégate et d’un sous-marin. « Notre mission consistait à assurer une bulle de protection étanche au profit de la force, contre la menace aérienne et missile », explique le capitaine de vaisseau François Moreau, commandant le Chevalier Paul. « Nos moyens de transmission permettent aussi de gérer la coordination de l’information entre tous les aéronefs qui circulent et les bâtiments de la Force. »
Cette capacité à gérer l’environnement aérien a notamment permis aux hélicoptères du BPC de se focaliser entièrement sur leur mission. Le Chevalier Paul a pu aussi appuyer les hélicoptères de combat en réalisant lui-même des frappes contre terre.
« Pendant notre engagement au sein d’Harmattan, nous avons participé à une vingtaine d’opérations aéromobiles en un mois et demi. Cette opération est l’aboutissement de trois ans de travail pour l’équipage. Trois ans de préparation pour rendre le bâtiment et les hommes opérationnel », a conclu le capitaine de vaisseau Moreau.
Le Chevalier Paul détient un autre atout : l’hélicoptère Panther. En alerte permanente, cet appareil est aussi capable de secourir en mer des naufragés ou des pilotes qui se seraient éjectés. L’hélicoptère permet également de lutte contre les menaces asymétriques.
Sources : EMA
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