SANGARIS : visite de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

Après avoir reçu les honneurs militaires à Bangui, la capitale, Jean-Yves Le Drian s’est déplacé à Sibut, pour y rencontrer des éléments du groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion engagé en appui de la MINUSCA dans cette région. Il s’est ensuite entretenu avec la chef d’État de transition (CET), Catherine Samba Panza, à la Présidence.
En fin de journée, il s’est adressé aux soldats français en opération en Centrafrique sur le camp de M’Poko en ces termes : « La France s’honore lorsqu’elle intervient militairement pour une juste cause, comme ce fut le cas en Centrafrique. Elle doit également savoir adapter en permanence ses efforts reconnus par tous, à la réalité des menaces et des circonstances ». « Désormais articulés autour d’un groupement tactique interarmes, le GTIA Centurion, avec ses appuis et ses soutiens, vous êtes en mesure d’anticiper, de frapper précisément et, s’il le faut, de réagir fermement ». Environ 900 militaires sont à présent déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 800 hommes et femmes de la MINUSCA.
Lors de son allocution, le ministre a également souligné  « Je viens donc pour partager avec vous des motifs légitimes de satisfaction. (…) : d’abord, l’action décisive de Sangaris qui a permis d’éviter une crise humanitaire et de nombreux massacres dans le pays mais aussi le plein déploiement de la MINUSCA ». L’occasion de rappeler : « C’est bien votre engagement qui a fait la différence sur le terrain ». Avant d’ajouter : « ils sont en première ligne parce que vous leur avez préparé le terrain, et que vous leur avez livré une situation sécuritaire favorable à leur déploiement. Au-delà du nombre, c’est véritablement leur valeur opérationnelle qui nous permet de réduire notre présence ».
Depuis le 1er juillet 2015, environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.