Le 6 février 2015, la force Sangaris a transféré sa base opérationnelle avancée de Bambari à la MINUSCA.
La cérémonie de transfert s’est déroulée en présence du général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, et le général Tumenta, commandant la composante militaire de la MINUSCA.
Deuxième ville du pays, Bambari a connu une situation sécuritaire difficile dès le début des évènements. Depuis avril 2014, la présence de la force Sangaris au cœur de la ville a permis, en plus des actions menées dans la région, un retour à une situation sécuritaire plus stable. Le général Bellot des Minières a salué le travail des GTIA qui ont servi à Bambari: « Aux hommes de Sangaris qui se sont succédé sur ce poste, je veux dire toute mon admiration pour l’investissement constant et courageux qu’ils ont ici témoigné. ». Les opérations menées aux prises avec les ex-séléka, au contact avec les anti-balaka, ou encore face aux foules manipulées par quelques extrémistes des deux bords, ont toujours été menées avec brio.
La MINUSCA, et avant elle la MISCA, participe au travail de sécurisation de la zone depuis plusieurs mois. Le développement de son installation au cœur de la ville – en plus de ses deux autres camps à Bambari – permet de conforter la population dans un climat serein en accompagnement des forces de sécurité intérieures (FSI). Le général Bellot des Minières a transmis au général Tumenta la base de Bambari lui assurant par la même du soutien indéfectible des militaires de la force à leurs homologues onusiens : « Le drapeau de l’ONU hissé symbolise ainsi la transmission de la responsabilité de cette emprise à la MINUSCA (…) ».
Comme à Grimari, le 20 janvier dernier, la transmission de la base opérationnelle avancée française aux militaires de la MINUSCA est un gage de rétablissement des conditions de sécurité minimales nécessaires au retour à la vie normale pour les habitants de la ville. Le GTIA Korrigan, installé sur l’aérodrome de Bambari, continuera à veiller au retour de l’autorité de l’Etat, avec la remise en place de l’administration, ainsi qu’à la reprise des activités économiques. Les militaires du contingent congolais poursuivront leur travail de patrouilles et d’interventions sur la zone de Bambari, au profit de la population. Les liens entre l’aérodrome et le centre-ville perdureront au travers des actions conjointes menées entre forces internationales dans la région de Bambari.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense