Sangaris - Rétrocession de la base opérationnelle avancée de Bambari

Au cours d’une cérémonie co-présidée par le colonel Seiler, chef du Groupement tactique inter-armées (GTIA) Centurion, le drapeau français a laissé place à celui de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), marquant ainsi symboliquement la cession à la MINUSCA.
Parallèlement au déploiement de la MINUSCA, la force Sangaris achève la réarticulation de son dispositif. Elle constitue désormais une force de réaction rapide en appui des Casques bleus.
Le rôle de Sangaris à Bambari s’est avéré déterminant depuis le début de l’opération. C’est la déclinaison régionale des propos tenus par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, lors de sa visite en Centrafrique le 22 juillet 2015: «  l’action décisive de Sangaris (…) a permis d’éviter une crise humanitaire et de nombreux massacres dans le pays mais aussi le plein déploiement de la MINUSCA ».
Les opérations qu’elle a conduites ont permis une évolution favorable de la situation sécuritaire au cœur de la République de Centrafrique. La cession de la BOA à l’ONU représente donc un jalon important, un symbole du processus de retour à une situation de sécurité minimale à Bambari et dans la région. Le déplacement à Bambari de la chef de l’État de transition centrafricaine le 30 juillet 2015 dernier l’illustre parfaitement.
Comme le rappelait Jean-Yves Le Drian lors de sa dernière visite : « La France s’honore lorsqu’elle intervient militairement pour une juste cause (…). Elle doit également savoir adapter en permanence ses efforts, reconnus par tous, à la réalité des menaces et des circonstances (…) ».
La MINUSCA a atteint sa pleine capacité opérationnelle le 28 avril 2015. Elle appuie dorénavant avec tous ses moyens et sa détermination les Forces armées centrafricaines pour maintenir et dépasser le palier sécuritaire atteint.
Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.