La situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo où ont eu lieu de violents accrochages les 4 et 5 août. Afin d’apporter son appui aux éléments de la MISCA, et de protéger les populations locales, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone.
Dès le 7 août, le GTIA de Boissieu a effectué, en appui de la MISCA, des patrouilles motorisées dans la ville de Bolom, à 7 kilomètres au sud de Batangafo, ainsi que dans les villages environnants, afin de s’assurer de l’application des mesures de confiance par les groupes armées. Dans des conditions de progression rendues difficiles par la saison des pluies, le GTIA de Boissieu a ensuite étendu son dispositif vers Bouca.
Le 14 août, les soldats du GTIA ont mené une opération de fouille à la recherche de caches d’armes, opération pour laquelle ils disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA.
Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone qui sont régulièrement conduites par les GTIA de la force Sangarisen République Centrafricaine. Au cours de ces missions, les GTIA assurent un niveau de sécurité minimal permettant à la MISCA, puis à la MINUSCA, de faire appliquer et comprendre les mesures de confiance dans l’ensemble du pays.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense