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Sangaris : Opération de contrôle de zone en appui de la MINUSCA

Mise à jour  : 15/07/2015

Du 11 juin au 4 juillet 2015, la force Sangaris a appuyé la MINUSCA dans une opération de contrôle de zone dans la région de Kaga Bandoro.

Quelques jours seulement après son arrivée sur le théâtre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion, composé principalement d’éléments du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) et du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), a engagé 200 hommes aux côtés du bataillon pakistanais déployé dans cette ville du Nord de la Centrafrique.

La reconnaissance entre Bangui et Kaga Bandoro a été effectuée dans la seule journée du 11 juin 2015 par le premier échelon de combat du GTIA, équipé de Véhicules de l’avant blindé (VAB) et de Véhicules blindé de combat d’infanterie (VBCI). Une fois déployés, les légionnaires ont entrepris dans les jours suivants les premières patrouilles communes avec des casques bleus pakistanais. Dans le même temps, le colonel Bouzereau, chef de corps de Centurion, initiait le dialogue avec les autorités locales.

Le 17 juin 2015, une reconnaissance conjointe Sangaris - MINUSCA a été menée jusqu’à Kabo, au Nord de Batangafo. À cette occasion, la jonction a été faite avec un détachement camerounais et gabonais du fuseau Ouest de la MINUSCA.

Après un recomplètement logistique assuré grâce au soutien au plus près du détachement logistique Vulcain, Centurion et le bataillon pakistanais se sont réengagés pendant une dizaine de jours sur l’axe Kaga Bandoro - Mbrès, affichant la détermination dans la durée des forces internationales.

Sur un terrain rendu difficile en saison des pluies, face à un adversaire furtif évoluant dans son milieu, Centurion et la MINUSCA ont utilisé tous les moyens de la force (VBCI, VAB, des blindés ERC 90 et des véhicules blindés légers - VBL) et ceux qui lui sont associés (hélicoptères Puma, Gazelle et Tigre, commandos parachutistes). Avec l’assurance de bénéficier si besoin de l’appui des avions de chasse français, ils ont mené des patrouilles et des reconnaissances conjointes dont l’effet dissuasif a suffi pour éviter toute confrontation et stabiliser la sécurité au profit de la population. Le GTIA s’est désengagé pour rentrer à Bangui le 4 juillet 2015 et réarticuler ses moyens entre le camp M’Poko à Bangui, la base opérationnelle avancée de Bambari et la plateforme relais de Sibut.

Depuis le 1er juillet 2015, environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense