Depuis le 6 avril, la force Sangaris a initié le désengagement de ses seize Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI). Ils seront acheminés par voie aérienne jusqu’à Douala, par des avions ukrainiens Iliouchine 76, d’où ils seront embarqués à bord d’un navire jusqu’à la France.
Cette action est la première manœuvre logistique qui illustre l’allègement du dispositif de la force Sangaris en Centrafrique. Compte tenu de la stabilisation de la situation sécuritaire et de la fin du processus électoral, le dispositif a été réarticulé afin que les moyens soient adaptés à la situation et que la force puisse adopter une posture moins coercitive.
Désormais, ce sont les véhicules de l’avant blindés (VAB) qui prendront le relais et qui permettront aux forces françaises de continuer à réaliser des patrouilles à Bangui conjointement avec la MINUSCA et les forces de sécurités intérieures.
Déployés sur le théâtre centrafricain depuis août 2014, les VBCI étaient particulièrement adaptés à la mission de stabilisation et d’appui de la MINUSCA : ils permettaient à la force Sangaris d’agir de manière dissuasive face à un contexte difficile, marqué par un environnement d’une extrême violence. Mobilité, rapidité, protection, observation et appui feu, tels étaient les caractéristiques des VBCI. Ces véhicules de dernière génération étaient en mesure de faire face, grâce à son blindage, à différents types de menaces, allant du simple jet de pierres aux grenades offensives.
Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte environ 900 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense