A N’Djaména, le transit aérien militaire est coordonné par le seul contrôleur aérien des éléments français au Tchad : Mésange. Derrière cet indicatif, un contrôleur de la circulation aérienne qui travaille en totale coordination avec les contrôleurs de l’air tchadiens.
Sa mission consiste principalement à assurer la sécurité des avions militaires. Il enrichit les informations usuelles utiles à la tour de contrôle, pour qui le contrôle des avions militaires n’est pas habituel. La synergie et l’échange d’informations avec les contrôleurs tchadiens sont donc primordiales.
Mésange gère également la mise en place des « effaroucheurs » qui dégagent la piste d’animaux ou débris avant tout décollage ou atterrissage.
La journée du contrôleur est rythmée par les vols programmés. Tôt le matin, il récupère la météo de la journée pour N’Djaména et pour les villes qui serviront éventuellement de lieux de déroutement. Avant de monter à la tour de contrôle, il dépose le plan de vol de chaque équipage au bureau de piste de l’ASNECNA (agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar), la société en charge de l’aéroport.
L’armée de l’Air compte 1544 contrôleurs aériens, dont 820 sont des contrôleurs de la circulation aérienne. 15 servent aujourd’hui, comme Mésange au Tchad, sur un théâtre d’opération extérieure.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants