Le dispositif Épervier a été mis en place au Tchad en février 1986, à la demande de l’État tchadien, afin de contribuer au rétablissement de la paix et au maintien de l’intégralité territoriale du pays. Il contribue actuellement à la stabilité du Tchad et de la sous-région.
FORCE EPERVIER
Le dispositif Épervier a été mis en place au Tchad en février 1986, à la demande de l’État tchadien, afin de contribuer au rétablissement de la paix et au maintien de l’intégralité territoriale du pays. Il contribue actuellement à la stabilité du Tchad et de la sous-région.
Ses missions
La force Épervier assure deux missions permanentes :
En outre, dans le cadre des actions civilo-militaires, la force Épervier apporte une aide médicale à la population et soutient des actions, essentiellement dans les domaines de l’accès à l’eau, l’éducation et la santé.
Par ailleurs, elle peut être sollicitée pour apporter son soutien à des contingents nationaux et internationaux.
Ainsi, de mars 2008 à mars 2010, la force a pleinement participé à la mission européenne EUFOR Tchad/RCA (République centrafricaine) puis à la mission de l’ONU, la MINURCAT (mission des nations unies en RCA et Tchad), pour contribuer au soutien de la paix entre les deux pays, assurer la protection des populations civiles et favoriser le travail des organisations non-gouvernementales dans les camps de réfugiés et de déplacés situés à l’est du Tchad et au nord-est de la RCA. Dans le cadre d’accords bilatéraux, les contingents engagés ont bénéficié de prestations de soutien logistique (campement, habillement, eau, transports intra et extra-théâtre…) et sanitaire.
Enfin, au même titre que d’autres forces prépositionnées et en opération extérieure en Afrique centrale et occidentale, la force Épervier participe aux opérations françaises en cours dans cette zone et/ou les soutient, comme c’est le cas actuellement pour l’opération Serval au Mali ainsi que l’opération Sangaris en RCA.
La force Épervier compte aujourd’hui 950 militaires environ.
Elle comprend :
Elle se répartit sur :
JFACC AFCO
Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées – de l’Afrique centrale et de l’ouest) contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre ainsi que les aéronefs des forces spéciales.
Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djaména pour la conduite.
La partie CAOC (Combined Air Operation Center – Centre interalliés interarmées d’opérations aériennes) présente à N’Djaména est responsable devant le commandant du JFACC, de la conduite des opérations aériennes menées quotidiennement : missions d’appui chasse, de reconnaissance et de surveillance, et logistiques.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense