Du 10 au 12 novembre, les éléments français au Tchad (EFT) ont reçu un détachement du centre multimodal du transport (CMT) pour une inspection de la fonction logistique sur la base aérienne de N’Djamena. Cette inspection avait pour objectif d’améliorer la coordination entre les modes de transport maritimes, aériens et terrestres.
L’objectif de la logistique opérationnelle est de ravitailler les forces dans des délais et avec des coûts raisonnables. Basé à Villacoublay, en banlieue parisienne, c’est le CMT qui est responsable de la coordination des acheminements stratégiques. Il assure donc le bon déroulement du flux logistique de la France vers les théâtres d’opérations, et quel que soit le type de vecteur de transport, tout en coordonnant les armées impliquées.
Comme sur les autres théâtres d’opérations, les flux logistiques qui desservent le théâtre tchadien utilisent les voies maritimes, terrestres et aériennes. Le moins coûteux mais aussi le moins rapide reste le transport par navires.
Les marchandises arrivent de La Rochelle et sont débarquées à Douala. Le port camerounais sert de plate-forme pour les forces françaises stationnées au Tchad, au Gabon et en République Centrafricaine. De là, les conteneurs sont embarqués sur des camions ou des trains : c’est la « rupture de charge ». Direction N’Djamena, mais aussi Libreville ou Bangui. 539 conteneurs sont utilisés en permanence au Tchad : leur position, leur état, leur remplissage et leur passage en douanes sont gérés minutieusement par les spécialistes de la logistique qui servent sur le théâtre.
Plus rapides, les voies aériennes sont utilisées pour transporter les hommes et les denrées sensibles (produits frais notamment). Depuis le début de l’année 2010, le transit aérien depuis ou vers le Tchad représente plus de 700 tonnes de fret et 7000 militaires transportés.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense