Le 22 avril 2013, les premiers éléments du GTIA 3 ont été désengagés du théâtre malien.
Après le départ du GTIA TAP, les premiers éléments du GTIA 3 ont quitté le Mali le 22 avril. Ils rejoindront la France dans quelques jours après un passage au sas de décompression OPEX de Paphos à Chypre.
Le GTIA 3, armé par le module en alerte Guépard et engagé dès le début de l’opération Serval, a été initialement projeté dans le Nord du Mali et engagé dans les opérations aux côtés du GTIA TAP dans le massif de l’Adrar des Ifoghas.
Le GTIA 3 était composé de marsouins du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa d’Angoulême), du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa du Mans), des bigors du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa de La Lande d’Ouée) et des sapeurs de Marine du 6e régiment du génie (6e RG d’Angers).
Depuis la fin du mois de mars, le dispositif qui s’étendait de Bamako à Tessalit se réarticule et se concentre dans le centre du pays où les opérations visent à sécuriser la zone et à poursuivre la destruction des groupes terroristes.
Parallèlement au désengagement des premiers éléments du GTIA 3, une soixantaine de véhicules blindés a été désengagé par la route en direction de Bamako ; une rame essentiellement composée de chars AMX10 RC et de véhicules légers (PVP).
Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé mi-avril. Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à un peu moins de 4 000.
Sources : EMA
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