Dès l’ouverture du théâtre malien, la composante air a joué un rôle crucial avec l’appui aérien apporté par les mirages 2000 D et F1 lors des opérations terrestres menées par les troupes françaises aux côtés des forces maliennes. Aux côtés des pilotes, les mécaniciens œuvrent jour et nuit pour que l’ensemble des aéronefs puissent remplir leurs missions.
Actuellement, au détachement air de Bamako (DETAIR), 6 mirages 2000 D sont alignés, armés et prêts à décoller. Pour mener les missions programmées ou déclenchées sur alerte, les 10 équipages et les 80 mécaniciens sont à pied d’œuvre 24h/24.
Sous la chaleur écrasante d’un après-midi à Bamako, dans la zone militaire de l’aéroport, les mécaniciens du détachement chasse (DETCHASSE) s’affairent autour des deux mirages déclenchés pour une alerte. Après un briefing en salle d’opérations, les deux équipages rejoignent leurs avions, effectuent les dernières vérifications de l’appareil avant le vol. Quelques instants plus tard, la mise en route, le roulage puis le décollage dans un bruit assourdissant marquent le début de cette mission.
Dès le retour des avions, les mécaniciens prennent en charge les appareils pour les préparer à leur prochaine mission. Les équipages regagnent la salle d’opérations pour débriefer cette mission et faire les comptes rendus à temps. Quelques heures plus tard, ce sera au tour d’un nouvel équipage.
Initialement, l’engagement des mirages 2000 D a permis d’arrêter la progression des groupes terroristes vers le Sud du Mali. Désormais les interventions aériennes menées dans la profondeur permettent, notamment, la destruction des bases arrières empêchant tout repli et toute réorganisation des groupes terroristes repoussés par les unités au sol. Leur déploiement permet également l’acquisition du renseignement et la définition de la situation tactique ainsi que l’appui des troupes au sol.
Sources : EMA
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