Le 2 mars 2012, sur le camp de Port Bouet à Abidjan, les Eléments français au Sénégal (EFS) ont remis les attestations de stage aux officiers stagiaires ivoiriens en présence du général Bakayoko, chef d’état major des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), du colonel Hery, attaché militaire auprès de l’ambassade de France et du colonel Jaunin, commandant la force Licorne.
Le chef de bataillon Saa, responsable de ce détachement d’instruction opérationnelle (DIO), a tenu à saluer le travail et l’investissement total de la trentaine de stagiaires ivoiriens des armées de Terre, de l’Air et de la gendarmerie qui « ont rempli toutes les conditions techniques et tactiques pour obtenir leur diplôme de fin de stage ».
Lors de ce cours de formation de commandant d’unité (CFCU) qui a duré 4 semaines, ces officiers ivoiriens ont, dans un premier temps, consolidé leurs connaissances dans des domaines tels que le droit des conflits armés, la gestion des ressources humaines et financières, les techniques d’état-major ou encore la connaissance des institutions internationales. Ces acquis ont ensuite été mis en pratique lors d’un exercice majeur où plus de 200 hommes étaient déployés sur le terrain par l’Ecole des forces armées ivoiriennes.
Le général Bakayako a souligné la qualité du travail fourni par l’encadrement français qui, à ses yeux, représente la somme des connaissances et des expériences dispensées par les EFS. Cette coopération opérationnelle s’inscrit donc dans le cadre de relations pérennes avec la République de Côte d’Ivoire. Il a ensuite tenu à rappeler à ses officiers que la raison essentielle de l’organisation de cette formation était de « faire en sorte que les armées ivoiriennes puissent participer également aux missions de maintien de la paix au profit des autres pays frères ».
Les EFS participent ainsi pleinement à la montée en puissance de la force africaine en attente, par leurs actions de coopération dans l’ensemble des pays de la CEDEAO (communauté économique des états d’Afrique de l’ouest) et notamment en Côte d’Ivoire.
Sources : EMA
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