Le détachement français poursuit sa mission de police du ciel en Estonie, dans le cadre d’eAP, mission de l’OTAN qui vise à garantir l’intégrité de l’espace aérien balte en temps de paix, et à laquelle la France participe régulièrement depuis 2004.
Les pilotes de chasse ont mis à profit leur semaine cold du 18 au 25 mai, sans permanence opérationnelle, pour s’entraîner avec l’armée suédoise dans un exercice à quatre avions contre quatre, afin de travailler une technique de combat appelée « beyond the visual range ». Les Mirage 2000-5 ont également coopéré avec l’Espagne, dans un « deux contre deux » au-dessus de la Lituanie. D’autres entraînements avec l’Espagne, actuellement nation cadre de la mission Baltic Air Policing en Lituanie, sont à nouveau prévus dans les prochains jours.
En semaine hot, du 25 mai au 1er juin, les pilotes de chasse français ont également réalisé leurs premiers vols « alpha scrambles », c’est-à-dire leurs premières interventions dans l’espace aérien balte, dans le cadre de leur mission de police du ciel.
Après que l’alerte a été donnée par le Combined Air Operations Center (CAOC), les pilotes de chasse français engagés dans l’opération enhanced Air Policing, ont décollé depuis la base aérienne d’Ämari pour identifier les aéronefs qui avaient pénétré l’espace aérien balte.
Afin de s’assurer de la bonne conduite de leur vol, ces avions de combat et de transport russes survolant l’Estonie ont été escortés par les Mirage français sans aucune difficulté.
Ces interventions démontrent l’engagement de la France dans la protection de l’espace aérien balte, ainsi que la capacité des nations de l’OTAN à réagir immédiatement.
Ces semaines appelées hot et cold permettent aux aviateurs de varier leur rythme de travail entre permanence opérationnelle et exercices d’entraînement. En semaine hot, le détachement se tient prêt à répondre à toute alerte lancée par le Centre de commandement des opérations aériennes afin de protéger et contrôler l’espace aérien balte. En semaine cold, la posture d’alerte est récupérée par les nations engagées en Lituanie, ainsi la France peut se consacrer à divers entraînements de combat, notamment avec les nations alliées.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA