Daman : retour en métropole de fret et de véhicules

La logistique du théâtre implique de nombreux acteurs : le centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM), des circulateurs pour l’escorte du convoi, des transporteurs, mais aussi des équipes de protection tels que des démineurs, des équipes cynophiles, ainsi que des équipes sanitaires, de mécaniciens et de transmetteurs.

Le Calao est l’un des deux navires de la Maritime Nantaise affrété par le ministère des armées par l’intermédiaire du centre du soutien des opérations et des acheminements (CSOA). De retour de sa mission au Moyen-Orient et dans l’océan Indien, qui l’a mené dans chaque pays où l’armée française déploie ses forces de présence ou de souveraineté (Liban, Jordanie, Réunion, Mayotte, Emirats Arabes Unis, Djibouti), il a accosté vers midi dans le port de Beyrouth. Le trajet nocturne s’est fait au rythme lent du convoi : plus de 3h30 sont nécessaires pour rallier le port de Beyrouth depuis la position française de Dayr Kifa.

Avant d’être embarqués, les véhicules et les containers ont été contrôlés par les chiens détecteurs d’explosifs, puis décontaminés sur le quai, afin d’éviter tout risque d’importation de maladies ou de parasites sur le territoire national.

Le tout a été commandé et coordonné par les spécialistes du transit du théâtre ainsi que par l’officier responsable d’affrété, l’un des trois seuls que compte les armées. A bord, l’équipage civil est appuyé par quatre convoyeurs du 519e Groupe de Transit Maritime de Toulon et une équipe de protection embarquée (fusiliers marins) de la Marine nationale, destinée à protéger le navire contre de potentiels actes de piraterie.

Une fois les derniers containers chargés et saisis, et les formalités administratives et douanières achevées, les ponts et le garage du navire ont été vidés de tout occupant, afin que l’équipe cynophile puisse réaliser une recherche de potentiels passagers clandestins.

Le Calao a accosté quatre jours plus tard à la base navale de Toulon, avant de repartir pour un nouveau voyage vers la côte occidentale Africaine.

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL avec près de 750 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.