DAMAN : Dans la peau d’une sapeur de combat

« Engagée depuis juillet 2018 dans l’armée française comme sapeur-démineur, je réalise aujourd’hui ma toute première mission en opération et je suis très fière de porter le béret bleu de l’ONU. Ma spécialité me permet de réaliser différents projets de manière polyvalente. Je peux à la fois participer à des travaux de renforcement des infrastructures du camp, ou appuyer des projets pour venir en aide aux populations. Mais je suis aussi formée pour réaliser des missions d’appui à la mobilité en vue de sécuriser les déplacements de nos soldats et les zones sur lesquelles ils s’installent ».

Equipée de son détecteur de métaux compact et d’une sonde amagnétique, son rôle est de vérifier la non-pollution des sites sur lesquels ses camarades français, finlandais et bien sûr libanais, stationnent lors de leurs missions de surveillance de la Blue Line. Ici au sud-Liban, la section de sapeur travaille en binôme avec une équipe cynotechnique spécialisée dans la recherche d’explosifs. Ces deux moyens sont complémentaires : le chien permet souvent de lever le doute sur des points particuliers du terrain.

« En tant que sapeur, ma double qualification de travaux et de vérification de non-pollution me conforte dans mon engagement. J’ai le sentiment d’être utile et d’apporter mon savoir-faire aux soldats de l’opération ».

Dans le cadre de l'opération Daman, près de 700 militaires français et une compagnie d'infanterie finlandaise contribuent à la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) en armant une partie de son état-major et la Force Commander Reserve de l'opération. Cette unité de réserve et d'intervention de la FINUL réalise ses missions sur l'ensemble de la zone du Sud-Liban en étroite coopération avec les forces armées libanaises.