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Point de situation opérations du 29 octobre 2015

Mise à jour  : 03/11/2015

Point de situation opérations du 29 octobre 2015.

Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adopter une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

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Barkhane : Point de situation au 29 octobre 2015

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent.

Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. Cette semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile.

Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement hélicoptères de manœuvre à N’Djamena. Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, lancement de Barkhane.

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasse. Fin octobre, le drone Reaper a battu son record le plus long avec près de 25h06 de temps de vol.

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Sangaris : Point de situation au 29 octobre 2015

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste globalement calme mais fragile, avec deux tendances opposées. D’une côté une évolution positive du processus devant mener aux élections – plus de 90% des électeurs ont ainsi été recensés. De l’autre côté, les agissements de ceux dont la perspective d’un règlement de la crise menace leurs intérêts.

À Bangui, des pics de violence localisés continuent de se produire. Pour autant, le dispositif déployé par la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) permet de contenir toute escalade de la violence.

Dans ce contexte, tout en poursuivant ses opérations de relève Sangaris maintient ses patrouilles en appui de la MINUSCA.

En province, les regards sont tournés vers le couloir central et sa périphérie où la situation tend vers un retour progressif au calme. Le climat sécuritaire nécessite cependant la vigilance de la MINUSCA appuyée par Sangaris.

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Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense