Plus connus sous l’indicatif de « Mésange », les adjudants-chefs Hélène et Pascal, contrôleurs aériens de la force Barkhane sur la base aérienne de N’Djamena, coordonnent le transit aérien militaire en coordination avec les contrôleurs aériens tchadiens. Leur mission est avant tout d’assurer la sécurité des vols militaires en garantissant la coordination et l’intégration des appareils au sein du trafic civil.
Pour cela, ils échangent en permanence avec les contrôleurs aériens de l’aéroport international civil de N’Djamena. « Nous appliquons leurs règles. Il est donc primordial d’avoir un bon relationnel avec les contrôleurs civils tchadiens » assure l’adjudant-chef Pascal qui en est à sa sixième opération extérieure. Ils ont d’ailleurs été invités par leurs collègues de la tour de contrôle civile à la journée mondiale des contrôleurs aériens, le 20 octobre, pour rappeler le rôle important que jouent les contrôleurs dans la gestion du trafic aérien.
Leurs journées sont principalement rythmées par la programmation des vols et des missions annexes qui leur incombent. « Au vu de nos activités, nous sommes amenés à côtoyer quotidiennement différents services sur la base. C’est un apport humainement enrichissant » précise l’adjudant-chef Hélène qui en est à son quatrième mandat.
Outre cette mission de coordination, nos deux adjudants-chefs sont également amenés à effectuer la formation du permis plateforme « Mésange ». Cette formation est un passage obligatoire pour toutes les personnes amenées à circuler sur les aires aéronautiques. Ils ont d’ailleurs, depuis mi-septembre, formés 258 personnes à eux seuls.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense