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BARKHANE : transfert d’autorité à la tête du groupement tactique désert n° 2 (GTD-2) « Edelweiss »

Mise à jour  : 29/10/2019

Le 3 octobre 2019, sur la plateforme désert de Gao au Mali, a eu lieu le Transfert Opérationnel d’Autorité (TOA) entre le colonel Nicolas de Chilly, chef de corps du 4e Régiment de Chasseurs, rendant le commandement du Groupement Tactique Désert n°2 (GTD-2) « Edelweiss », et le colonel Rémi Pellabeuf, chef de corps du 92e régiment d’infanterie, prenant le commandant du GTD-2 « Walsh ».

Le chef de corps du GTD-2 « Edelweiss » nous livre son bilan.

« Durant ce mandat, j’ai établi deux objectifs principaux. Le premier était de limiter les capacités de nuisance des groupes armés terroristes dans le Liptako et le second était de faire monter en puissance nos partenaires maliens. L’un ne pouvant aller sans l’autre, l’effet final recherché dans l’opération Barkhane est, qu’à terme, cet ennemi soit à la portée des forces armées maliennes (FAMa).

Le groupement tactique désert « Edelweiss », combattif  et endurant, a été au contact de son ennemi dès le début du mandat. Nous sommes montagnards, d’où le nom « Edelweiss », qui, comme la fleur, résiste à la tempête accrochée à la paroi de la montagne. Le groupement a été endurant, a tenu bon et a fait face avec le sourire du premier au dernier jour du mandat. C’est pour cette qualité que je suis le plus reconnaissant envers mes hommes et femmes. 

Enfin, si je ne devais retenir qu’un seul fait marquant, ce serait l’opération ACONIT (lien). Cette opération a été un succès tactique majeur ayant marqué notre mandat. J’ai eu le sentiment, en tant que chef, d’une plénitude de commandement jamais éprouvé auparavant. J’ai été engagé à la tête de mes hommes au combat en bénéficiant de l’effort de la force Barkhane pendant quelques jours. J’ai été très fier  de mes hommes lors de ces combats. »

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense