L’Atlantique 2 (ATL2) standard 6 et son équipage sont présents depuis le 13 octobre sur le théâtre.
Ils offrent notamment une capacité de détection, de caractérisation et de frappe autonome. Cette capacité est décuplée par les performances des nouveaux capteurs intégrés, installés lors de la rénovation récente de l’avion. Associé au Reaper de l’armée de l’Air et de l’Espace, ces deux aéronefs aux capacités complémentaires opèrent conjointement et peuvent investiguer de vastes zones et y détecter des comportements d’intérêts, offrant un préavis plus important et une perception plus large de la situation tactique.
Cela a été par exemple le cas lors d’une opération au cours de laquelle les équipages de l’ATL2 et du Reaper ont coopéré dans la zone du Gourma malien. L’aéronef de la Marine nationale a détecté un groupe de suspects armés se déplaçant à moto. Arrivé au maximum de son autonomie, l’ATL2 a donc transmis les informations et les coordonnées à l’équipage du REAPER afin que ce dernier prenne le relai et poursuive la surveillance pour obtenir davantage de renseignements. Ce transfert a été conduit de manière fluide et rapide et a assuré une continuité d’appréciation de situation à la Force. L’ATL2 a ainsi pu rentrer sur la base aérienne projetée de Niamey pour se faire ravitailler pendant que le REAPER continuait la surveillance.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4800 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées
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