Le 24 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont réalisé un exercice de défense aérienne (DAEX).
Cette entrainement conjoint s’est effectué sous le regard des hautes autorités politiques djiboutiennes, parmi lesquelles monsieur Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères, monsieur Moussa Ahmed Hassan, ministre de l’équipement, ainsi que monsieur Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangèreschargé de la coopération internationale. La délégation était également accompagnée de monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.
Deux scenarii de menaces aériennes avaient été imaginés. Le premier consistait au détournement d’un avion commercial civil par des pirates de l’air, le second à celui d’un appareil « lent », de type hélicoptère, par des terroristes désirant perpétrer une attaque suicide.
La délégation a suivi toute l’évolution de l’exercice depuis la « salle de contrôle et d’interception » de la base aérienne de Djibouti. Les autorités ont ensuite assisté à un décollage sur alerte puis à des démonstrations de vol réalisées par les MIRAGE 2000-5 et 2000-D de l’escadron de chasse et par le SA 330 PUMA de l’escadron de transport.
Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense