Du 23 au 30 mai 2014, une soixantaine de stagiaires français, américains éthiopiens, ainsi qu’un officier supérieur ougandais et un officier comorien ont effectué un stage au Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), armé par les Forces française stationnées à Djibouti (FFDj).
Dirigé par dix instructeurs du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), cet entrainement avait pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles au combat en zone désertique. Durant leur séjour au CECAD, les stagiaires ont acquis des savoir-faire tactiques et techniques, individuels et collectifs.
La barrière de la langue et les conditions climatiques extrêmes ont été une véritable épreuve pour les stagiaires français et étrangers. Malgré ces difficultés, chacun a su profiter des conseils et des instructions prodigués par les instructeurs français pour repousser ses limites physiques et mentales.
L'aguerrissement au CECAD s'appuie sur trois piliers : la connaissance du milieu, comprenant la capacité à vivre et survivre en zone semi-désertique (nomadisation) ; le combat en zone semi-désertique, avec notamment le combat de contre-rébellion ; l’entraînement de type commando. Les stagiaires ont donc suivi les différents modules du centre, tels que les pistes d’audace et nautique, les formations à la survie en milieu désertique (s’abriter, s’hydrater, s’alimenter, se déplacer) et la révision des fondamentaux du combat et du secourisme au combat.
Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense