FFDj : Scène de crime à Doraleh pour former les garde-côtes djiboutiens

À cette occasion, une scène de crime avait été installée sur l’emprise des garde-côtes à Doraleh : un cadavre gisait sur une plage. D’abord, les garde-côtes ont pensé à une noyade classique. Mais l’objectif de la gendarmerie prévôtale était de faire évoluer la démarche intellectuelle de l’enquêteur pour qu’il oriente correctement un dossier d’enquête criminelle. Des indices avaient alors été disséminés permettant d’émettre l’hypothèse d’un crime crapuleux.

Après une démonstration réalisée par les prévôts, la scène de crime a été modifiée afin de laisser les stagiaires évoluer dans un environnement nouveau et de progresser dans leur investigation.

Partenaires privilégiés, les garde-côtes de Djibouti maintiennent un lien quotidien avec la gendarmerie prévôtale des FFDj dont le rôle est d’effectuer des enquêtes judiciaires sur tous les crimes et délits commis par les membres des forces armées françaises ou à l'encontre de celles-ci.

Forces de sécurité intérieure, les garde-côtes concourent au maintien de la sécurité de tous les habitants de Djibouti. Que ce soit lors de formations ou de situations réelles, la coopération opérationnelle est continue entre les deux entités.

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.