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FFDj : Rétrocession du centre d’Arta estivage à Djibouti

Mise à jour  : 09/03/2015

Le 1ermars 2015, l’Etat français et les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont rétrocédé à la République de Djibouti et aux Forces Armées Djiboutiennes (FAD) le quartier Bernez-Cambot, plus communément appelé par les membres des FFDj « centre d’Arta estivage ».

La remise officielle des clefs du centre d’Arta estivage, situé près de Djibouti-ville, s’est déroulée sous la présidence du général Montocchio, commandant les FFDj, et du général Zakaria, chef d’état-major général des armées djiboutiennes. Le chef d’état-major de la Marine djiboutienne, le Préfet d’Arta et le Président du Conseil Régional étaient également présents. Une section du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), une section des FAD et des représentants du groupement de soutien de la base de défense de Djibouti constituaient les troupes sur les rangs.

Le centre d’Arta estivage formait une infrastructure composée de chambres et de salles de restauration utilisées temporairement par les militaires des FFDj selon la convention du 3 août 2003 qui autorisait la jouissance aux forces françaises. Comme prévu dans cette convention, l’Etat français, par le biais des FFDj, a rétrocédé le site intégralement équipé et dans un parfait état de marche à l’Etat djiboutien. Quant aux militaires français, ils sont toujours logés sur Djibouti-ville de façon permanente.

A l’occasion de cet événement, le général Zakaria a remercié les FFDj pour leurs actions au profit de la sécurité de Djibouti, en insistant sur la dernière mission d’envergure au profit des FAD, à savoir l’aide au déploiement du bataillon djiboutien Hiil 2 en Somalie dans le cadre de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), à l’image du lien d’amitié existant entre la France et Djibouti.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj,  bénéficient d’une capacité d’entraînement permanente , avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense