FFDj : remise des brevets parachutistes militaires aux élèves de l’AMIA

Cette remise de brevet sanctionne leur formation « Troupes Aéroportées » (TAP), délivrée pendant deux semaines par les FFDj. Ce détachement d’instruction opérationnel (DIO) TAP, encadré par les instructeurs parachutistes des FFDj, s’est déroulé en deux temps : une phase d’instruction au sol du 12 au 18 février et une phase d’instruction en vol du 19 au 26 février. A l’issue d’un entraînement dense, ce stage a permis aux élèves officiers d’effectuer 5 sauts à ouverture automatique depuis un avion C160 Transall, dont un avec ouverture du ventral et un avec gaine. Les largages ont été réalisés sur la zone de saut de Katherine 2km au sud de la piste aéronautique de la base aérienne.

Le général Joël Rode, commandant les FFDj et le colonel Obsieh, directeur de l’AMIA ont félicité les jeunes brevetés et ont exprimé « leur satisfaction de voir se réaliser une fois de plus la qualité de la coopération franco-djboutienne ».

Dans le cadre des accords de Défense entre la France et Djibouti, les FFDj reconduisent cette formation, au rythme d’un DIO par an.

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.