FFDJ : Portrait de l’adjudant-chef Christophe, maître de tir passionné par l’instruction

Troupes de Marine depuis son entrée au 1^er Régiment d’infanterie de marine (RIMa) à Angoulême en tant qu’Engagé volontaire de l’armée de Terre (EVAT), il n’a cessé de s’impliquer dans les différents postes qu’il a occupé, que ce soit au Sénégal, dans le Pacifique, ou encore au Régiment d’infanterie char de Marine. Sergent en 1991, il gravit ensuite les échelons un à un et passe de tireur d’engin blindé à chef de peloton. Après 21 ans de terrain et une formation pointue, il devient maître de tir en 2008. Cette fonction lui permet d’enseigner le tir blindé et de former les futurs moniteurs ISTC.

Cela fait maintenant douze ans que l’ADC est conseiller du commandement, chargé avec l’officier tir de préparer les équipages, les pelotons et les Sous groupements tactiques interarmes (SGTIA). Au 5^e RIAOM, en plus des unités blindées, il contrôle et évalue les compagnies d’infanterie, en binôme avec l’officier tir du régiment. L’ADC Christophe profite au maximum des spécificités offertes par le terrain djiboutien afin de faire travailler les unités dans des conditions optimales, de temps et d’espace. En effet, les différents pas et champ de tir sur le théâtre permettent de créer des scénarios de grande ampleur et surtout d’éprouver les soldats dans des conditions proches de celles des opérations extérieures (OPEX) actuelles. Il souligne également l’autonomie dont il dispose en tant qu’adjudant-chef, démontrant la confiance que lui porte le commandement du 5^e RIAOM. Résolument tourné vers l’opérationnel, l’ADC Christophe est pleinement épanoui dans cette affectation à Djibouti qui lui permet d’être sur le terrain au plus près des forces de contact.

Le 11 novembre, à l’occasion des cérémonies de l’armistice de 1918, déjà médaillé militaire et cité, il est fait chevalier de l’ordre National du mérite par le colonel Antoine Marguet, chef de corps du 5^e RIAOM, au nom du président de la République, pour l’ensemble des services rendus durant ses 33 dernières années tant lors de ses différentes affectations que des diverses opérations extérieures menées en Afrique ou au moyen Orient.

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.