FFDj : patrouille longue durée franco-djiboutienne

Dans le cadre des missions de présence et d’activités conjointes avec les FAD, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont effectué des patrouilles à pied et en véhicule le long de la frontière entre Djibouti et le Somaliland. Le but de ces patrouilles conjointes est de maîtriser les flux terrestres et maritimes de contrebande, voire d’immigration clandestine. Le dispositif est complété par des check-points et des postes d’observation.

L’apprentissage de vie en milieu désertique acquis au centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) a pris tout son sens au cours de cette patrouille. L’expérience et la connaissance du terrain détenues par les FAD constituent une richesse indéniable qu’ils transmettent aux FDDj. Cette transmission des savoirs s’étend au-delà des frontières car les FAD forment ensuite les forces somaliennes dans le cadre de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.