Les 23 et 30 janvier, une vingtaine de parachutistes des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et une trentaine de parachutistes des Forces armées américaines dans la corne de l’Afrique (Combined Joint Task Force – Horn Of Africa) également basées à Djibouti (camp Lemonnier), ont participé à plusieurs séances de saut à partir d’avion C160 ou d’hélicoptère CH47.
Selon les accords de coopération signés entre les deux nations, la cinquantaine de parachutistes a été larguée par des moyens français ou américains: un avion Transall C160 de l’escadron de transport 88 et un hélicoptère CH 47 du CJTF-HoA.
Après une instruction au sol, les militaires français et américains ont pu réaliser des sauts à ouverture automatique ou à ouverture commandée retardée.
Les parachutistes français ont sauté à deux reprises à 3 600 m d’altitude à partir du CH 47. Parachutistes américains et français ont ensuite sauté à 300 m d’altitude à partir du Transall C160.
Le bureau TAP (Troupes AéroPortées) des FFDj organise régulièrement des formations au profit des parachutistes français et alliés présents dans la région. La prochaine session sera consacrée aux élèves de l’Académie Militaire Interarmées de Djibouti dans le cadre de leur formation militaire.
Conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée djiboutienne pour le renforcement de ses capacités militaires, notamment dans le cadre de sa participation aux opérations de maintien de la paix.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense